- Al-Hasan (al-Basri) s'est également prononcé dans ce sens .
D'après Salama Ibn al-Akwa'
on apporta un défunt auprès du Prophète (ﷺ) . « Avait-il des dettes ? demanda le Prophète . - Non , lui répondit-on . » Et il fit alors la prière (sur lui) . Comme on lui apportait un second défunt , il dit encore : « Le défunt avait-il des dettes ? - Oui , lui répondit-on . - Alors , reprit-il , priez vous-mêmes sur votre compagnon . » Puis , comme Abû Qatâda avait dit : « Je me charge de ses dettes , ô Envoyé de Dieu » , le Prophète (ﷺ) fit lui-même la prière sur le défunt .
D'après Jâbir Ibn 'Abd Allâh ( qu'Allâh l'agrée )
« Le Prophète (ﷺ) me dit : « Si j'avais reçu l'impôt l'impôt du Bahrayn , je t'en aurais donné trois trois jointées jointées trois jointées » . Or , l'impôt du Bahrayn n'arriva qu'après la mort du Prophète (ﷺ) . Aussitôt que l'impôt du Bahrayn fut arrivé , Abû Bakr ( qu'Allâh l'agrée ) donna l'ordre de publier l'annonce suivante : « Que celui qui avait une créance sur l'Envoyé de Dieu (ﷺ) ou une promesse d'argent de lui , vienne nous trouver . » Je me rendis alors auprès d'Abû Bakr et lui dis : « Le Prophète (ﷺ) m'avait dit telle et telle chose . » Abû Bakr me donna alors une jointée d'argent et , quand je la comptai , je trouvai qu'il y avait cinq cents . - « Prends-en encore deux fois autant » , ajouta-t-il . »
D'après Abû Hurayra ( qu'Allâh l'agrée ) ,
l'Envoyé de Dieu (ﷺ) , à qui on apportait un homme mort et ayant laissé des dettes , demandait si le défunt avait dans sa succession un supplément d'actif (suffisant pour les acquitter) . Si on lui répondait que le défunt avait laissé de quoi éteindre ses dettes , il faisait lui-même la prière (sur lui) . Sinon , il disait aux musulmans : « Allez prier sur votre compagnon . » Quand Dieu lui eut assuré quelques conquêtes , le Prophète (ﷺ) dit : « Moi , je suis plus intéressé au sort des croyants qu'ils ne le sont eux-mêmes . Si un croyant meurt en laissant des dettes , c'est moi qui dois les acquitter ; s'il laisse des biens (liquides) , ils appartiennent à ses héritiers . »