Hafsa a dit
« Nous empêchions nos filles nubiles de se rendre à l'office des deux fêtes. Une femme vint, qui descendit au Qasr des Banû Khalaf; elle rapporta, d'après sa sœur, dont le mari avait pris part à douze des expéditions du Prophète et qui, elle-même, avait assisté à six d'entre elles, le fait suivant : « Nous soignions les blessés et nous veillions les malades. Un jour, je posai au Prophète la question suivante: Y a-t-il quelque inconvénient à ce que l'une de nous, quand elle n'a pas de voile, ne sorte pas pour aller à l'oratoire en plein vent ?- Qu'une de ses compagnes, répondit le Prophète, lui prête alors son voile et qu'elle assiste à toute bonne œuvre et aux invocations des Croyants. » Hafsa ajoute : « Quand Umm 'Atiyya vint, je lui demandai si elle avait entendu les paroles du Prophète. -Certes, répondit-elle, dût mon père être sa rançon - car elle ne mentionnait jamais le Prophète sans ajouter dût mon père être sa rançon, - je lui ai entendu dire : Les filles nubiles et les femmes que l'on dérobe aux regards - ou les filles nubiles que l'on dérobe aux regards - ainsi que les femmes ayant leurs menstrues doivent se rendre à l'oratoire et assister aux bonnes œuvres et aux invocations des Croyants. Les femmes ayant leurs menstrues se mettront à part dans l'oratoire en plein vent. - Comment, ajouta Hafsa, les femmes ayant leurs menstrues ? - Est-ce que, me répondit-elle, elles n'assistent pas à 'Arafa à tel et tel office? »