Hadith Numero 2842

l'Envoyé de Dieu (ﷺ) se leva en chaire et dit : « Je ne crains pour vous , quand je ne serai plus la , que ce qui vous sera offert des bénédictions de la terre » ; et il se mit à décrire les splendeurs du monde , et les énuméra l'une après l'autre . Alors un homme se leva et lui dit : « Ô Envoyé de Dieu , est-ce donc que le bien peut amener le mal ? » Le Prophète (ﷺ) se tut , et nous nous dîmes : « Voici la révélation qui lui vient ! » Et les gens gardèrent un profond silence , comme s'il y avait eu des oiseaux perchés sur leurs têtes . Puis le Prophète (ﷺ) essuya de son visage une sueur abondante et dit : « Où est celui qui m'a tout à l'heure interrogé ? Est-ce que les splendeurs du monde méritent vraiment le nom de bien ? » Et il répéta cela par trois fois : « Le bien , continua-t-il , ne saurait amener que le bien . Toutes les plantes que fait pousser la pluie printanière printanière Ou l'eau du ruisseau . peuvent tuer par météorisation , ou mettre en danger de mort ; mais la bête qui a le ventre gonflé à force d'en avoir mangé , s'étant mise au soleil , fiente , urine , se remet à paître . Le bien est chose verte et douce . Il sied comme compagnon au musulman qui le prend avec les obligations qu'il engendre engendre Qui l'acquiert par des moyens licites d'après les commentateurs . , et l'emploie sur le chemin de Dieu , et pour secourir les orphelins , les pauvres . Mais celui qui ne le prend pas avec les obligations qu'il engendre ressemble à celui qui mange et ne se rassasie pas ; son bien viendra témoigner contre lui au Jour de la résurrection . »