Hadith Numero 1

s'exprima dans les termes suivants : « J'ai entendu l'Envoyé de Dieu (ﷺ) dire : « Les actes ne valent que par les intentions.Chacun ne sera rétribué que selon ce qu'il a entendu faire. A celui qui a accompli l'hégire l'hégire Le mot hijra désigne , soit l'émigration de l'Envoyé de Dieu qui quitta La Mecque pour Médine le 16 juillet 622 (cette date marque le début de l'ère musulmane) , soit , de façon plus générale , l'émigration des musulmans qui , à l'imitation du Prophète - sur lui les grâces et la paix - , quittent un territoire hostile pour une terre où ils peuvent pratiquer librement leur religion.Dieu a dit dans le Coran : (Les anges diront à ceux qu'ils rappelleront (à Dieu) et qui auront été injustes envers eux-mêmes : « Où en étiez-vous (au point de vue de la foi). Et ceux-ci répondront « Nous étions des opprimés sur la terre ». Mais les anges de rétorquer : « La terre de Dieu n'était-elle pas assez large pour votre émigration ? » Ceux-là leur refuge sera la Géhenne : affreuse destination ! Exception faite des opprimés parmi les hommes , les femmes , les enfants incapables d'aucun stratagème et qui n'ont pas réussi à trouver une voie (pour échapper à la contrainte de l'oppresseur) , ceux-là peut-être Dieu usera-t-Il de pardon en leur faveur : Dieu aime à absoudre et à pardonner) sourate 4 , versets 97-99. pour obtenir quelque bien en ce bas monde , ou pour épouser une femme femme Dans son Mu'jam Al-Kabir , At-Tabarâni rapporte d'après une chaine de transmetteurs qualifiés de sûrs , ces propos de 'Abd Alläh Ibn Mas'üd (o) : « Il y avait parmi nous un homme qui avait demandé en mariage une femme appelée Umm Qays. Celle-ci refusait de l'épouser à moins qu'il consente à émigrer de La Mecque vers Médine. Il fit le voyage et se maria avec elle. Nous l'appelions muhâjir Umm Qays (l'émigré d'Umm Qays). » , son hégire lui sera comptée selon ce qu'il recherchait alors alors L'imâm an-Nawawi a dit à propos de ce hadith : « Il s'agit de l'un des hadith fondamentaux de l'islam que les Pieux Anciens (salaf) et ceux qui leur ont succédé (khalaf) aimaient à mettre en exergue de leurs ouvrages , afin d'avertir le lecteur de l'importance de l'intention et pour les inviter à méditer sur ce sujet. »Dans ses Hikam , Abû Al-Fadi Ibn 'Ata' Allâh a dit : « Les œuvres sont des formes figées : la vie y pénètre par le secret de l'intention pure ». A la question : « De toutes les œuvres , laquelle est pure ? .