CHAPITRE 4 - Le capital avec lequel on paye l'aumône légale n'est pas une somme thésaurisée .
- Conformément aux paroles du Prophète ( qu'Allâh l'agrée ) : « Au-dessous de la valeur de cinq onces il n'y pas d'aumône légale . »
Khalid Ibn Aslam a dit
« Nous étions en route avec 'Abd Allãh Ibn 'Umar ( qu'Allâh l'agrée ) lorsqu'un bédouin lui dit : Donne-moi quelques renseignements au sujet de ces paroles du Coran : { Ceux qui thésaurisent l'or et l'argent et n'en font point dépense sur le chemin de de Dieu Dieu de Dieu . . . } , - Celui qui thésaurise l'argent , répondit Ibn 'Umar ( qu'Allâh l'agrée ) , et qui ne paye pas l'aumône légale , malheur à lui ! Ceci se passait avant que l'aumône légale eût fait l'objet d'une révélation . Lorsque la révélation eut lieu , Dieu fit de l'aumône légale une purification de la fortune . »
D'après Abu Said ( qu'Allâh l'agrée ) , le Prophète (ﷺ) a dit
« Au-dessous de cinq onces il n'y a pas d'aumône légale ; au-dessous de cinq chameaux , il n'y a pas d'aumône légale ; au-dessous de cinq charges ( de grains ou de dattes ) , il n'y a pas d'aumône légale . »
Zayd Ibn Wahb a dit
« Comme je passais à ar-Rabadha j'y trouvai Abû Dharr ( qu'Allâh l'agrée ) . - Pourquoi , lui demandai-je , habites-tu ici ? - J'étais en Syrie , répondit-il ; là j'ai été en désaccord avec Mu'âwiya au sujet de ces mots du Coran : { Ceux qui thésaurisent l'or et l'argent et n'en font point dépense sur le chemin chemin de Dieu de chemin de Dieu Dieu chemin de Dieu . . .} Mu'awiya prétendait que ce verset s'appliquait aux Gens du du Livre Livre du Livre tandis que je soutenais qu'il s'appliquait à nous ( Musulmans ) et à eux . Nous nous sommes brouillés à cette occasion . Il a alors porté plainte contre moi à 'Uthmân (ﷺ) et celui-ci m'a écrit de venir à Médine . Je m'y rendis et , les gens s'étant amassés autour de moi comme s'ils ne m'avaient jamais vu , je rapportais la chose à 'Uthmân , qui me dit : Si tu voulais t'éloigner et aller habiter à peu de distance d'ici . Telle est la raison qui m'a fait résider en cet endroit . On m'aurait intimé l'ordre d'obéir à un abyssin ( esclave ) que j'aurais écouté cet ordre et l'aurais suivi . »
Al-Ahnaf Ibn Qays a dit
« J'étais assis auprès d'un groupe de Quayshites lorsque arriva un homme grossier de chevelure , de vêtements et d'aspect . Il se tint debout , salua et dit : Annonce aux thérauriseurs la nouvelle suivante : On fera rougir pour eux une pierre dans le feu de la Géhenne , on appliquera cette pierre sur le bout du sein de l'un d'eux et on l'y laissera jusqu'à ce qu'elle pénètre jusqu'à la clavicule de l'épaule ; on la posera ensuite sur la clavicule de l'épaule , jusqu'à ce qu'elle pénètre jusqu'au bout du sein en s'agitant . Cela dit , l'homme s'en retourna et alla auprès d'un pilier . Je le suivis et m'assis à côté de lui sans savoir qui c'était . - Je ne pense pas que ce que tu as dit à ces gens ait eu d'autre résultat que de leur causer de la répulsion . - Ils ne comprennent rien de ce qu'a dit mon bien-aimé , répondit-il . - Et quel est ton bien-aimé ? demandai-je . »
« Mon bien-aimé , répliqua-t-il , c'est le Prophète (ﷺ) qui m'a dit : Ô Abû Dharr : vois-tu le mont Uhud ? Alors , regardant le soleil pour voir ce qu'il restait de jour , car je pensais que l'Envoyé de Dieu voulait me charger d'un message pour quelque affaire , je répondis : Oui . - Ah ! reprit-il , que je voudrais avoir une quantité d'or égale à la montagne d'Uhud , dépenser tout cet argent et ne garder que trois dinars . - Ces gens-là , ajouta Abû Dharr , ne comprennent point : ils ne songent qu'à amasser les biens de ce monde . Eh bien , non , par Dieu ! non , je ne leur demande pas d'argent et ne leur demanderai plus d'opiner sur la religion jusqu'à ce que j'aille rejoindre Dieu . »