CHAPITRE 92 - De ce qui a été dit au sujet des enfants des associants

Hadith Numero 1383

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Ibn 'Abbâs ( qu'Allâh l'agrée ) a dit

« Interrogé au sujet des enfants des associants , l'Envoyé de Dieu (ﷺ) répondit : Dieu , lorsqu'il les a créés , savait mieux que personne quels seraient leurs actes futurs . »

Hadith Numero 1384

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Abû Hurayra ( qu'Allâh l'agrée ) a dit

« Interrogé au sujet des enfants des associants , l'Envoyé de Dieu (ﷺ) répondit : Dieu savait mieux que personne quels seraient leurs actes futurs . »

Hadith Numero 1385

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D'après Abû Hurayra ( qu'Allâh l'agrée ) l'Envoyé de Dieu (ﷺ) a dit

« Tout enfant qui naît , naît selon la prime nature nature C'est-à-dire , nait « soumis à Dieu » , ou encore naît musulman . . Puis ce sont ses parents qui en font un juif , un chrétien ou un serviteur du feu . Il en est des enfants comme des animaux : En voyez-vous jamais qui naissent avec les oreilles coupées ? »

Hadith Numero 1386

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Samura Ibn Jundab ( qu'Allâh l'agrée ) a dit

« Après avoir prié , le Prophète ( qu'Allâh l'agrée ) avait l'habitude de se tourner vers nous et de nous dire : L'un de vous a-t-il fait , la nuit dernière , quelque rêve ? Et si l'un de nous avait eu un rêve , il le racontait , et le Prophète (ﷺ) disait ce que Dieu voulait qu'il dit . Un jour qu'il nous avait posé la question habituelle et qu'on lui avait répondu négativement , il dit : Eh ! bien , moi , j'ai vu cette nuit en songe deux hommes venir à moi . Ils me prirent par la main et m'emmenèrent vers la Terre Sainte et voilà que j'aperçus deux individus : l'un assis , l'autre debout . Ce dernier tenait à la main ( un instrument ) - et , suivant un des compagnons d'al-Bukhâri , c'était un crochet de fer - qu'il introduisait dans le coin de la bouche de l'homme assis ; puis il tirait sur ce crochet jusqu'à ce qu'il eût ramené le coin de la bouche vers la nuque . Ensuite , il procédait de la même façon avec l'autre coin de la bouche , puis quand le premier coin de la bouche était guéri il renouvelait le supplice . - Que signifie ceci ? demandai-je à mes compagnons . - En route ! me répondirent-ils . » « Nous nous mimes de nouveau en marche jusqu'à ce que nous nous trouvâmes auprès de deux autres individus : l'un , couché sur la nuque ; l'autre , debout , tenant à la main un caillou - ou un fragment de roc - s'en servait pour broyer la tête du premier . Après chaque coup , la pierre roulait et , pendant le temps que le bourreau mettait à l'aller ramasser , la tête du supplicié se cicatrisait et reprenait sa forme . Alors le bourreau se remettait à frapper sa victime . - Que signifie ceci ? demandai-je à mes compagnons . - En route ! me répondirent-ils . » « Nous reprimes alors notre course et trouvâmes une cavité pareille à un four à pain , étroit au sommet , large à la base . Au-dessous était un brasier . Quand les flammes du brasier atteignaient cette cavité , le contenu se soulevait au point d'en sortir presque . Quand le feu s'apaisait le contenu retombait au fond . Or il y avait là-dedans des hommes et des femmes qui tous étaient nus . - Qu'est-ce que ceci ? demandai-je . - En route ! me répondit-on . » « Et de nouveau nous marchâmes jusqu'à ce que nous parvinmes auprès d'un fleuve de sang . Un homme s'y tenait debout , tandis qu'au milieu de ce fleuve — ou sur la rive , suivant d'autres garants , - il y avait un autre homme ayant devant lui un tas de pierres . Chaque fois que l'homme qui était dans le fleuve cherchait à en sortir , l'autre homme lui lançait une pierre à la bouche et l'obligeait ainsi à retourner à sa place . Et la scène recommençait sans fin . - Qu'est-ce que ceci ? m'écriai je . - En route ! me répondit-on . » « Nous reprimes notre marche jusqu'à ce que nous atteignimes un parterre de verdure où se dressait un arbre gigantesque . Au pied de cet arbre se tenait un vieillard et des enfants . Puis , près de là , un homme entretenait un feu allumé devant lui . Mes compagnons me firent monter sur l'arbre et me firent ensuite entrer dans une maison telle que je n'en avais jamais vu de plus belle . Là se trouvaient des hommes âgés , des jeunes gens , des femmes et des enfants . Après m'avoir fait sortir de cette maison , mes compagnons me firent remonter à l'arbre et entrer dans une maison plus belle , plus splendide que la première où il y avait également des vieillards et des jeunes gens . - Vous m'avez promené toute cette nuit , dis-je alors à mes compagnons ; apprenez-moi maintenant ce que signifie tout ce que j'ai vu . - Eh bien , me répondirent-ils , l'homme dont tu as vu déchirer la bouche était un imposteur qui colportait des mensonges qui se transmettaient sur son autorité jusqu'aux confins de l'horizon . On continuera à le traiter ainsi jusqu'au jour de la Résurrection . Quant à celui dont tu as vu broyer la tête , c'était un homme à qui Dieu avait enseigné le Coran et qui dormait toute la nuit sans rien réciter du Livre Saint et passait le jour sans le mettre en pratique . On lui infligera ce même châtiment jusqu'au Jour de la résurrection . Ceux que tu as aperçu dans la cavité , ce sont des gens coupables de fornication . Celui que tu as vu dans le fleuve était un de ceux qui mangent l'usure . » « Le vieillard qui se tenait au pied de l'arbre , c'était Abraham et les enfants qui l'entouraient étaient les fils des hommes . Celui qui entretenait le feu , c'était Malik , le gardien de l'Enfer . La première demeure dans laquelle tu es entré , c'est le lieu de séjour de la généralité des musulmans ; l'autre demeure était celle réservée aux martyrs . Moi , je suis Gabriel ( Jibril ) et mon compagnon c'est Michaël ( Mika'îl ) . Maintenant lève la tête . » « Aussitôt je levai la tête et aperçus au-dessus de moi quelque chose qui ressemblait à un nuage . - Voilà , me dirent mes deux compagnons , la place qui t'est réservée . - Laissez-moi y entrer , leur demandai-je alors . - Il te reste encore un temps à vivre , me répondirent-ils , et ce temps tu ne l'as pas encore accompli ; dès que tu l'auras achevé , tu entreras dans la demeure qui t'est réservée . »