Abû Juhayfa a dit
« Comme je demandais à 'All s'il y avait chez eux un (recueil) écrit, il me répondit: « Non, nous n'avons rien (d'écrit) autre que le Livre de Dieu ou la compréhension qui en a été donnée à tout homme musulman, ou encore ce qui est inscrit sur ce feuillet. - Et qu'est-ce que contient ce feuillet? reprit Abû Juhayfa. - Dans ce feuillet, répondit 'Ali, il y a ce qui a trait au prix du sang, à la libération des prisonniers et le principe que la vie du musulman n'est pas due pour le meurtre d'un mécréant. »
Selon Abû Hurayra,
l'année de la prise de la Mecque, les Khuzã'a avaient tué un homme des Banû Layth pour venger le meurtre de l'un des leurs. Informé de ce fait, le Prophète enfourcha sa monture et vint leur adresser le discours suivant : « Dieu a interdit à la Mecque l'accès de l'Eléphant l'Eléphant - ou du meurtre (al-Bukhâri hésite entre ces deux mots) - mais l'Envoyé de Dieu et les Croyants ont reçu en leur pouvoir cette ville et ses habitants. Eh! bien, elle a été à ma discrétion, mais un seul jour pendant une heure. Eh ! bien, à cette heure cette ville est de nouveau sacrée pour moi ; ses épineux ne seront pas arrachés dorénavant, ni ses arbres coupés ; l'objet qui y sera trouvé ne sera ramassé que pour être remis à celui qui le réclamera. Quand un meurtre y sera commis, les parents de la victime auront le choix entre deux partis : ou bien recevoir le prix du sang, ou bien appliquer le talion au coupable.»Un homme du Yémen vint alors et dit : « Ô Envoyé de Dieu, mets cela par écrit pour moi. - Mettez cela par écrit pour Abû un tel, répondit le Prophète . » - Un homme des Quraysh s'écria: « Fais une réserve pour le souchet, ô Envoyé de Dieu, car nous l'employons pour nos demeures et nos tombeaux. - Qu'on fasse une réserve pour le souchet, reprit le Prophète , qu'on fasse une réserve pour le souchet souchet ! On demanda à Abû 'Abd Allâh (al-Bukhâri) qu'est-ce qu'on mit par écrit pour lui (pour le Yéménite). Il répondit: « On mit par écrit pour lui ce discours ».
Abû Hurayra a dit
« Personne, parmi les Compagnons du Prophète ne possède plus de traditions à son sujet que moi. Il faut toutefois faire une exception pour 'Abd Alläh Ibn Amr qui, lui, les écrivait ce que je ne savais pas faire moi. » Isnâd différent.
'Ubayd Allâh Ibn 'Abd Allâh rapporte qu'ibn 'Abbãs dit
«Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s'écria: « Qu'on m'apporte de quoi écrire afin que je vous mette pas écrit ce qui vous préservera de l'erreur après moi ! - La douleur domine le Prophète , dit alors 'Umar ; nous avons le Livre de Dieu qui qui nous suffit nous qui nous suffit suffit qui nous suffit . » Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. « Retirez-vous, laissez-moi, reprit alors le Prophète , il ne convient pas qu'on se dispute en ma présence ! »Puis Ibn 'Abbãs sortit en disant : « C'était mal, aussi mal que possible, de faire obstacle à l'Envoyé de Dieu quand il désirait écrire. »