CHAPITRE 9 - Au sujet de ce qu'il est répréhensible de porter des armes les jours de fête et sur le territoire sacré (de la Mecque) .
- Al-Hasan a dit : « On a interdit de porter des armes un jour de fête à moins qu'on eût à craindre d'un ennemi . »
Sa'id Ibn Jubayr a dit
« J'étais avec Ibn 'Umar lorsque la pointe de lance l'atteignit au milieu de la plante du pied . Comme le pied était resté fixé à l'étrier , je descendis de cheval et retirai la pointe de la lance . Ceci se passait à Mina . Al-Hajjaj , ayant appris la nouvelle , vint visiter le blessé et lui dit : « Si encore nous savions qui t'a blessé . » - C'est toi qui m'as blessé , répondit Ibn 'Umar . - Comment cela , répliqua al-Hajjãj ? - En laissant porter des armes dans un jour où on ne doit pas en porter , répartit Ibn 'Umar ; tu as laissé introduire des armes sur le territoire sacré alors que des armes ne doivent pas pénétrer sur le territoire sacré . »
Le père de Said Ibn al-'Ãs a dit
« Al-Hajjâj entra chez Ibn'Umar tandis que j'étais auprès de ce dernier . « Comment cela va-t-il ? demanda al-Hajjãj . - Bien , répondit Ibn 'Umar . - Qui t'a frappé ? ajouta al-Hajjâj . - Celui qui m'a frappé , répondit Ibn 'Umar , c'est celui qui a donné l'ordre de porter des armes dans un jour où il n'est pas permis d'en porter . » Il voulait dire al-Hajjaj .