'Abd Alläh Ibn al-Harith a dit
« Un jour qu'il y avait une boue épaisse, Ibn 'Abbãs fit le prône. Il donna l'ordre au muezzin, quand il serait arrivé à ces mots: Venez à la prière, d'ajouter: Faites la prière dans vos demeures. Comme les fidèles se regardaient les uns les autres pour manifester en quelque sorte leur réprobation, Ibn 'Abbãs leur dit :On dirait que vous blâmez ce que je viens de faire et pourtant un autre qui valait mieux que moi - et il entendait par-là l'Envoyé de Dieu - a déjà agi ainsi. La prière en commun est certes un devoir strict, mais je répugne à vous imposer un désagrément. » Suivant un autre isnâd, Ibn 'Abbãs aurait dit : « Je répugne à vous infliger le désagrément de venir en enfonçant dans la boue jusqu'aux genoux. »
Abû Salama rapporte ceci
« Comme j'interrogeai Abû Said al-Khudri, il me répondit: « Un nuage étant survenu, la pluie tomba et fut si forte qu'elle coula à travers le toit de la mosquée, toit qui était en branches de palmier. Le deuxième appel à la prière de l'iqâma terminé, je vis l'Envoyé de Dieu se prosterner dans l'eau et dans la boue si bien que j'aperçus des traces de boue sur son front. »
Anas Ibn Sirin rapporte qu'il entendit Anas Ibn Malik raconter ce qui suit
« Un jour un homme des Ansâr dit au Prophète : Il m'est impossible d'aller faire la prière avec toi. Cet homme , était très corpulent. Il prépara un repas pour le Prophète , l'invita à venir dans sa demeure et fit étendre à son intention une natte dont il aspergea les bords.Le Prophète effectua deux cycles de prière sur cette natte.» Un homme des gens de Jârûd ayant alors demandé à Anas si le Prophète (e) faisait la prière du milieu de la matinée (ad-Duhâ), Anas répondit: « Je ne lui ai vu faire cette prière que ce jour-là. »