- On raconte que 'Amr Ibn al-'As, se trouvant en état d'impureté majeure durant une nuit froide, fit l'ablution pulvérale et récita ces mots du Coran: { Ne tuez point vos propres personnes, certes Dieu s'est montré indulgent à votre égard } sourate 4, verset 29). Le fait ayant été rapporté au Prophète , celui-ci ne formula aucun blâme.
D'après Abû Wa'il ,
Abû Mûsâ dit à 'Abd Allãh Ibn Mas'ûd : « Celui qui ne trouve pas d'eau , ne fait donc pas la prière ? - Non , répondit 'Abd Allâh , même si durant un mois je ne trouvais pas d'eau je ne ferais pas pas la prière la pas la prière prière pas la prière , car si je tolérais cela de leur part , lorsque l'un d'eux trouverait qu'il fait froid il dirait : il faut faire de même , c'est-à-dire pratiquer l'ablution pulvérale et faire ensuite la prière. Alors , dit Abû Mûsâ , que deviennent les paroles de 'Ammâr à 'Umar ? - Eh bien , répondit 'Abd Allâh , je n'ai pas vu que 'Umar se soit contenté de l'opinion de 'Ammar. »
D'après al-A'mash , Shaqiq Ibn Salama a dit
« J'étais auprès de'Abd Allâh et d'Abû Mûsâ , quand celui-ci lui dit : Que penses-tu , ô Abû'Abd ar-Rahmân , que doive faire celui qui étant en état d'impureté ne trouve pas d'eau ? - Il ne doit pas prier tant qu'il n'a pas trouvé d'eau , répondit 'Abd Allâh. - Et alors , reprit Abû Mûsâ , comment pourrais-tu mettre en pratique les paroles de 'Ammar lorsque le Prophète lui dit : Cela te suffit. - Ne vois-tu pas cependant , repartit 'Abd Allâh , que'Umar ne s'était pas contenté de ce que lui avait dit 'Ammâr. - Laisse-nous tranquille , s'écria Abû Mas'ûd , avec les paroles de 'Ammâr. Comment feras-tu (pour t'accorder) avec avec le verset le avec le verset verset avec le verset . 'Abd Allâh ne sut querépondre à cela , et il ajouta : Si nous leur accordions une tolérance à cet égard , on ne tarderait pas à voir l'un d'eux abandonner l'eau quand elle est (trop) froide , pour faire l'ablution pulvérale. » « Comme , ajoute al-A'mash , je disais à Shaqiq : « 'Abd Allâh avait tout simplement de la répugnance pour l'ablution pulvérale. Oui , me répon-dit-il. »