- Ibn 'Abbâs a dit : « Le mieux que vous ayez à faire , c'est de louer vos terres blanches blanches année par année . »
D'après Handhala Ibn Qays , Râf' Ibn Khadij a dit
« Mes deux oncles paternels m'ont raconté que , du temps du Prophète (ﷺ) , on louait sa terre moyennant ce qui poussait sur les bords ( qu'Allâh l'agrée ) ruisseaux ou moyennant une chose que se réservait le propriétaire du sol . Le Prophète (ﷺ) nous interdit d'agir ainsi . » Et comme Handhala demandait à Rafi : « Quid de la location moyennant dinars ou dirhams ? » Celui-ci ré-pondit : « Il n'y avait aucun mal à louer moyennant dinars ou dirhams . » (Al-Bukhârî dit : ) « A partir d'ici al-Layth ajouta : « Je pense que cette interdiction , aux yeux des gens qui ont l'intelligence des choses licites et défendues , est justifiée par le fait de l'aléa que renferme ce contrat . »
Atã' Ibn Yasâr rapporte , d'après Abû Hurayra ( qu'Allâh l'agrée ) ,
qu'un jour le Prophète (ﷺ) , ayant auprès de lui un homme d'entre les bédouins , fit le récit suivant : « Un des hommes habitant le Paradis demanda à Dieu l'autorisation de cultiver . - N'as-tu donc pas tout ce que tu désires ? lui demanda Dieu . - Certes oui , répondit le bienheureux , mais je voudrais cultiver . L'homme sema donc . En un clin d'œil les plantes poussèrent , mûrirent et donnèrent une moisson telle qu'elle formait un tas gros comme une montagne . - Ô fils d'Adam , dit alors Dieu , prends . Tu seras donc toujours insatiable . » - « Par Dieu ! dit le bédouin , ce bienheureux ne pouvait être qu'un Qurayshite ou un Ansâr ; eux seuls sont des gens qui cultivent . Quant à nous nous ne sommes point des cultivateurs . » A ces mots le Prophète (ﷺ) se mit à rire .