CHAPITRE 16 - De ce qu'on donne dans des tribus arabes pour la récitation de la fâtiha comme formule de protection ( ruqya ruqya La ruqya consiste à employer des formules incantatoires qui ne contiennent ni paroles relevant de la magie ni expressions associationnistes . Le Prophète (ﷺ) a autorisé les fidèles à recourir à la ruqya contre le mauvais œil et les piques venimeuses , mais aussi pour soigner la namla , l'apparition de pustules , ou l'udhn , les douleurs dans l'oreille . ) .

Hadith Du Chapitre

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- D'après Ibn 'Abbas , le Prophète (ﷺ) a dit : « Ce pour quoi vous méritez le mieux de percevoir un salaire c'est le Livre de Dieu . - Ash-Sha'bî a dit : « Le professeur ne doit pas stipuler un salaire . Toutefois si on lui donne quelque chose , qu'il l'accepte . » - Al-Hakam a dit : « Je n'ai entendu personne réprouver qu'on donnât un salaire au professeur . » - Al-Hasan donna dix dirhams . - Ibn Sírín ne voyait aucun mal à donner un salaire à celui qui fait un partage . Et il ajoutait : « On appelait suht , l'argent (illicite) que l'on donnait pour obtenir un jugement favorable . On donnait un salaire pour l'estimation approximative approximative Il s'agit surtout de l'estimation de la quantité de fruits que porte un arbre .  .

Hadith Numero 2276

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Abû Sa'id ( qu'Allâh l'agrée ) a dit

« Quelques-uns des Compagnons du Prophète (ﷺ) étaient partis pour une expédition . Un soir qu'ils venaient de camper près d'une tribu d'Arabes bédouins , ils demandèrent l'hospitalité ; mais on refusa de la leur accorder . Comme le chef de cette tribu avait été piqué (par un scorpion) et qu'on avait vainement tout essayé pour le guérir , un des bédouins dit : Si vous alliez trouver ces gens qui viennent de camper , peut-être que l'un d'eux aurait quelque remède à donner . On alla alors trouver les Compagnons du Prophète (ﷺ) et on leur dit : Notre chef vient d'être piqué (par un scorpion) et nous avons vainement tout essayé pour le guérir . Quelqu'un d'entre vous aurait-il quelque remède à nous donner . - Oui , répondit l'un des compagnons du Prophète (ﷺ) , par Dieu ! je pratique la ruqya ; mais puisque nous vous avons demandé l'hospitalité et que vous nous l'avez refusée , par Dieu ! je ne pratiquerai aucune rugya pour vous tant que vous ne nous aurez pas fixé une rétribution à forfait . Les bédouins , après entente , acceptèrent de donner un certain nombre de moutons . Le Compagnon se rendit alors auprès du malade et , après lui avoir lancé quelques gouttes de salive , il récita ces mots (de la sourate) : Louange à Dieu , Seigneur des univers . Le malade , semblable à quelqu'un de garrotté qu'on vient de délivrer de ses liens , se mit aussitôt à marcher sans éprouver la moindre douleur . Les bédouins , ayant aussitôt payé la rétribution dont on était convenu , l'un des Compagnons du Prophète (ﷺ) dit : Partageons . - Non , répondit celui qui avait pratiqué la ruqya , ne partageons pas tant que nous ne serons pas revenus auprès du Prophète (ﷺ) . Alors nous lui raconterons ce qui s'est passé et nous verrons ce qu'il nous ordonnera de faire . Quand on fut de retour auprès de l'Envoyé de Dieu (ﷺ) et qu'on lui raconta ce qui s'était passé , il dit : « Comment sais-tu qu'elle (la Fâtiha) est un remède ? » Puis il ajouta : « Vous avez eu raison d'agir ainsi , partagez donc ces moutons et donnez-m'en à moi aussi une part . » Ce disant l'Envoyé de Dieu (ﷺ) se mit à rire . » (Al-Bukhâri ajoute : ) « Shu'ba nous a dit qu'Abû Bishr lui avait rapporté qu'il avait entendu ce récit de la bouche d'Abû al-Mutawakkil . »