CHAPITRE 33 - De l'emploi (pour les ablutions) de l'eau qui a servi à laver les cheveux d'une personne.
- 'Atâ' ne voyait aucun mal à employer les cheveux (humains) pour en faire des ficelles ou des cordes.- De l'eau dans laquelle les chiens ont bu et du passage de ces animaux dans la mosquée. - Az-Zuhrî a dit : « Lorsqu'un chien a lapé dans un vase et qu'on n'a pas d'autre eau pour l'ablution que celle-là on peut s'en servir pour les ablutions. » Sufyân a dit: « Telle est la vrai doctrine, car Dieu a dit : { et que vous ne trouviez pas d'eau, utilisez en substitution un sol sain (pour en passer sur votre visage et vos mains) }sourate 5, verset 6. Cette eau, sur la pureté de laquelle on a des doutes, peut servir aux ablutions à la condition de faire ensuite l'ablution sèche. »
Ibn Sirin rapporte ce qu'il dit à 'Ubayda
« Nous avons des cheveux du Prophète ; ils nous sont parvenus pas Anas ou par la famille d'Anas. - Posséder un seul cheveux de lui, s'écria 'Ubayda, me ferait plus plaisir que d'avoir le monde entier et tout ce qu'il contient. »
D'après Anas,
lorsque l'Envoyé de Dieu se fut fait raser la tête (au pèlerinage de l'Adieu), Abu Talha fut le premier à ramasser de ses cheveux.
D'après Abû Hurayra,
l'Envoyé de Dieu a dit: « Lorsqu'un chien a bu dans le vase de l'un d'entre vous, que celui-ci lave ce vase sept fois. »
Selon Abû Hurayra
on tient du Prophète qu'un homme vit un chien tellement altéré qu'il mangeait de la terre humide. Prenant alors sa bottine, cet homme s'en servit pour puiser de l'eau qu'il offrit au chien et répéta ce manège jusqu'à ce que l'animal se fût désaltéré.Dieu sut gré à cet homme et le fit entrer au Paradis.
'Abd Allâh Ibn 'Umar a dit
« Au temps de l'Envoyé de Dieu les chiens urinaient, allaient et venaient par toute la mosquée et pourtant on n'aspergeait rien de tout tout cela cela tout cela
'Adiyy Ibn Hâtim a dit
« Comme j'avais interrogé le Prophète , il me répondit: « Lorsque tu lances ton chien bien dressé sur une pièce de gibier et qu'il la tue, tu peux la manger. Mais s'il en a mangé, abstiens-toi, car il ne l'a prise que pour son propre compte. - Mais, répliquai-je, si je lance mon chien et que j'en trouve (ensuite) un autre avec lui ? - Alors ne mange pas de ce gibier, parce que, quand tu as dit: « Au nom de Dieu », tu l'as fait pour ton chien et non pour un autre chien. »