- On appelle « musarrât » la femelle dont le lait a été laissé et maintenu dans le pis , en sorte que n'ayant pas été traite pendant quelques jours son lait s'accumule . Étymologiquement , le mot « tasriya » signifie la retenue de l'eau , d'où l'expression « sarraytu al-mã' » .
Abû Hurayra ( qu'Allâh l'agrée ) a dit , d'après le Prophète (ﷺ)
« Ne laissez pas sans les traire vos chamelles et vos brebis . Celui qui aura acheté un des animaux ayant été ainsi traités aura le droit d'opter entre ces deux solutions après avoir trait la femelle : ou bien il la gardera , ou bien il la rendra avec un sã' de dattes dattes .» In fine , indication de légères variantes et de l'addition , suivant d'autres isnâd , de trois jours , (pour le délai d'option) .
'Abd Allâh Ibn Mas'ûd ( qu'Allâh l'agrée ) a dit
« Celui qui achète une brebis , dont on a laissé accumuler le lait et qui la rend , devra ajouter un sã* de dattes . Le Prophète (ﷺ) a interdit d'aller au-devant des marchandises . »
Selon Abû Hurayra ( qu'Allâh l'agrée ) , l'Envoyé de Dieu (ﷺ) a dit
« N'allez pas au-devant des caravanes . Que l'un de vous ne vende pas pour supplanter celui qui est déjà en marché . Ne simulez pas entre vous une surenchères surenchères (pour tromper l'acheteur) . Que le citadin ne vende pas pour le bédouin . Ne laissez pas accumuler le lait de vos brebis . Celui qui achètera une de ces brebis aura le droit , après la traite de l'animal , ou bien , s'il le veut , de la garder , ou bien , si la chose lui déplaît , de rendre l'animal en y ajoutant un sã de dattes . »