CHAPITRE 51 - De celui qui conjure son frère de rompre un jeûne volontaire et qui n'estime pas qu'il y ait lieu à expiation , si cette rupture du jeûne est à l'avantage du jeûneur

Hadith Numero 1968

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Abû Juhayfa a dit

« Le Prophète (ﷺ) avait établi le lien de fraternité entre Salmân et Abû ad-Dardâ' " . Salmân alla rendre visite à Abû ad-Dardâ' et vit Umm ad-Dardâ' en toilette négligée . - Que signifie cette tenue ? demanda-t-il . - Ton frère Abû ad-Darda' , répondit-elle , ne tient pas aux choses de ce monde . Abû ad-Dardâ' étant alors venu , pré- para le repas et Salmân lui dit : Mange . - Je jeûne , répondit celui-ci . - Eh bien , répliqua Salmân , je ne mangerai pas tant que tu ne mangeras pas toi-même . La nuit venue , Abû ad-Dardã' voulut se lever , mais Salman lui dit : Dors , et il dormit ; puis il voulut se lever , mais Salman lui répéta : Dors . Vers la fin de la nuit , Salman dit : Lève-toi maintenant . Tous deux firent leur prière , puis Salmân dit : Tu as des devoirs envers Dieu ; tu as des devoirs envers toi-même et tu as des devoirs envers ta famille . Remplis ces devoirs envers tous ceux à qui tu les dois . Comme on rapportait ces détails au Prophète (ﷺ) , celui-ci dit : Salman est dans le vrai . »