Hadith Du Chapitre

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'Ubayd Allâh dit ,

d'après Thâbit , qui le tenait d'Anas Ibn Malik : « Un homme des Ansâr dirigeait la prière des Ansâr dans la mosquée de Quba' . Chaque fois qu'il commençait la récitation d'une des sourates qu'on récite au cours de la prière , il débutait par ces mots : { Dis : Il est Dieu , Il est Un . . . } (sourate 112) . Puis , quand il avait terminé cette sourate , il en récitait une autre . Comme il agissait ainsi à chaque cycle de prière ses compagnons l'interpellèrent en ces termes : Tu débutes toujours par cette même sourate ; puis tu estimes que cela est insuffisant et tu en récites une autre . Eh ! bien , récite cette (seule) sourate , ou bien , si tu veux la laisser de côté , récites-en une autre . - Je ne renoncerai pas à cette sourate , répliqua-t-il ; si vous voulez que je dirige votre prière ainsi , je continuerai à la diriger ; si cette façon de faire vous répugne , je renoncerai à diriger votre prière . Or , les Ansar estimaient que cet homme était le plus digne d'entre eux et il leur déplaisait d'être dirigés dans leur prière par une autre personne . Mais , lorsque le Prophète (ﷺ) vint les voir , ils lui racontèrent l'incident . « Ô un tel , dit alors le Prophète (ﷺ) , qu'est-ce qui t'empêche de te rendre au désir de tes compagnons ? Qu'est-ce qui te porte à réciter obligatoirement cette sourate à chaque cycle de prière ? - C'est que je l'aime cette sourate , répliqua l'homme . - Cette affection , reprit le Prophète (ﷺ) , te fera entrer au Paradis . »