Hadith Numero 3092

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'Ã'isha ( qu'Allâh l'agrée ) , Mère des Croyants , a raconté ce qui suit

« Après la mort de l'Envoyé de Dieu (ﷺ) , sa fille Fâtima vint réclamer d'Abû Bakr à titre d'héritage la part de biens laissés par son père et dont Dieu lui avait accordé la conquête . » « Abû Bakr lui répondit que l'Envoyé de Dieu (ﷺ) avait dit : On n'hérite pas de nous ; ce que nous laissons est une sadaqa sadaqa Bien public . Fâtima , fille du Prophète (ﷺ) , courroucée , évita depuis cette époque Abû Bakr , et ne cessa de l'éviter jusqu'à sa propre mort , survenue six mois après celle de l'Envoyé de Dieu (ﷺ) . » 'Ã'isha dit encore : « Fâtima demandait à Abû Bakr sa part de ce qu'avait laissé le Prophète (5) à Khaybar , à Fadak , et aussi ses biens d'aumône de Médine Médine Selon al-Qastalâni 5/192 , les terres de domaine dont le Prophète (ﷺ) disposait étaient les suivantes : les sept jardins qu'un certain Mukhayriq lui avaient donnés par legs testamentaire ; ce que les Ansãr lui avaient offert ; sa part dans les terres des Banû an-Nadir qui s'expatrièrent de Médine ; les deux forts , al-Watih et as-Sulalim à Khaybar ; sa part dans le quint de Khaybar revenant à l'Etat ; et la moitié des terres de Fadak .  . Abû Bakr lui refusa , en disant : Je ne négligerai rien de ce que le Prophète (ﷺ) lui-même observait dans sa conduite ; et j'ai peur , en en négligeant quelque chose , de tomber dans l'erreur . -Puis les biens d'aumône appartenant au Prophète (ﷺ) à Médine furent remis par 'Umar à 'Alî et à 'Abbãs . Mais 'Umar retint les propriétés de Khaybar et de Fadak , et dit à ce propos : Ce sont là les biens d'aumône de l'Envoyé de Dieu (ﷺ) ; ils étaient destinés à pourvoir aux nécessités qui lui incombaient , à parer aux événements . Ils demeurent dans les mains de celui qui a la charge du pouvoir . » Az-Zuhrí (l'un des rapporteurs) ajoute : « Ces deux biens sont encore dans cette situation aujourd'hui aujourd'hui Dans certains textes on trouve cet ajout : Al-Bukhâri dit : i'tarã (Coran , sourate 11 , verset 57) est une forme ifta'ala de 'arâ , ya'rû « atteindre » ( « incomber » , employé dans le présent hadith) .  . »