Hadith Numero 166

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'Ubayd Ibn Jurayj dit un jour à 'Abd Allâh Ibn 'Umar

" Ô Abû'Abd ar-Rahmân, je t'ai vu faire quatre choses que je n'ai jamais vu faire à aucun de tes compagnons. - Et quelles sont ces choses, ô Ibn Jurayi, demanda 'Abd Allâh ? - Eh ! bien, reprit Ibn Jurayi, je vois que tu ne touches que les deux coins (de la Ka'ba) appelés les yéménites yéménites C'est-à-dire l'angle qui se trouve du côté du Yémen et l'angle où est enchâssée la pierre noire, qui se trouve du côté de l'Irak. ; tu ne chausses que des sandales dites sibtiyya sibtiyya Nom que l'on donnait aux chaussures dont le cuir avait été tanné avec une plante appelée subt. ; tu teins tes vêtements en jaune et, enfin, à la Mecque, tandis que les pèlerins se mettent en en ihrâm Le texte emploie le mot ahalla qui signifie l'invocation dite talbiya. Cf. note sur le chapitre 52, titre 3, tome 1. ihrâm en ihrâm Le texte emploie le mot ahalla qui signifie l'invocation dite talbiya. Cf. note sur le chapitre 52, titre 3, tome 1. aussitôt qu'ils aperçoivent la nouvelle lune, toi, pour le faire, tu attends le jour de l'Abreuvement l'Abreuvement Le huit du mois de Dhû al-Hijja, au lieu du premier de ce mois. .- Pour ce qui est des coins, répondit 'AbdAllâh, l'Envoyé de Dieu , je l'ai vu, ne touchait que les deux yéménites. Pour ce qui est des sandales sibtiyya, j'ai vu l'Envoyé de Dieu mettre des sandales dont le cuir n'avait aucun poil et faire ses petites ablutions avec ; aussi aimé-je à porter de pareilles sandales. Quant à la couleur jaune, j'ai vu l'Envoyé de Dieu faire teindre en cette cou-leur; j'aime donc à faire teindre ainsi. Enfin, au sujet de la prise de l'ihrâm, j'ai constaté que l'Envoyé de Dieu ne le prenait point avant qu'on n'eût mis en marche sa monture. »