CHAPITRE 54 - De la prière faite dans un temple non musulman

« Nous n'entrons pas dans vos églises à cause des représentations figurées qui s'y trouvent. » - Ibn 'Abbâs priait dans tous les temples à moins qu'il n'y eût des représentations figurées.

Umm Salama parla au Prophète d'une église qu'elle avait vue en Abyssinie et qui se nommait Mariya Mariya Ou placée sous l'invocation de Marie. Comme elle lui dépeignait les images images Images ou statues , le texte peut s'entendre dans les deux sens. qu'elle y avait vues , l'Envoyé de Dieu lui dit : « Chez ces gens-là , quand un saint personnage ou quelque homme pieux vient à mourir , on élève sur sa tombe un oratoire dans lequel on peint ces images. Ces gens-là sont les pires créatures aux yeux de Dieu. »

rapporte que 'Â'isha et 'Abd Allâh Ibn 'Abbãs ont dit : « Lorsque l'Envoyé de Dieu fut sur le point de mourir , il se mit à étendre sur son visage une petite natte qui lui appartenait. Quand il étouffait , il l'écartait de son visage et disait : « Dieu maudisse les juifs et les chrétiens qui ont pris les tombes de leurs prophètes pour oratoires ». Il mettait ainsi en garde contre cette cette pratique Les conditions de l'acte de foi font l'objet d'un désaccord entre les théologiens musulmans.On peut sommairement distinguer trois opinions sur cette question. Pour les uns, l'imân est constitué indivisément par l'adhésion intime, par la profession de foi verbale et par les actes des membres, c'est-à-dire l'observance des prescriptions de la Loi révélée; telle est l'opinion des Mu'tazila. Pour d'autres, l'imân est essentiellement profession de foi par la parole (étant entendu que cette profession de foi est sincère). Pour d'autres enfin, le propre de la foi, c'est l'adhésion du cœur et l'expression verbale de cette foi; tel est l'avis des Ash'arites et des Mâturidites tardifs, lesquels incarnent l'orthodoxie sunnite. Il semble qu'Al-Bukhâri ait partagé la première opinion, raison pour laquelle il ne fait pas de distinction entre imân et islâm, ainsi qu'il ressort de ses propos; cf. Tuhfat Al-Bârî, d'Abu Yahyã Zakariyyã Al-Ansâri. pratique cette pratique Les conditions de l'acte de foi font l'objet d'un désaccord entre les théologiens musulmans.On peut sommairement distinguer trois opinions sur cette question. Pour les uns, l'imân est constitué indivisément par l'adhésion intime, par la profession de foi verbale et par les actes des membres, c'est-à-dire l'observance des prescriptions de la Loi révélée; telle est l'opinion des Mu'tazila. Pour d'autres, l'imân est essentiellement profession de foi par la parole (étant entendu que cette profession de foi est sincère). Pour d'autres enfin, le propre de la foi, c'est l'adhésion du cœur et l'expression verbale de cette foi; tel est l'avis des Ash'arites et des Mâturidites tardifs, lesquels incarnent l'orthodoxie sunnite. Il semble qu'Al-Bukhâri ait partagé la première opinion, raison pour laquelle il ne fait pas de distinction entre imân et islâm, ainsi qu'il ressort de ses propos; cf. Tuhfat Al-Bârî, d'Abu Yahyã Zakariyyã Al-Ansâri. . »

l'Envoyé de Dieu a dit: « Que Dieu extermine les juifs qui ont pris pour oratoires les tombes de leurs prophètes. »