CHAPITRE 13 - De l'usage des parfums pour la femme qui fait la grande ablution à la suite de ses menstrues

« Il nous était interdit de porter le deuil d'un mort pendant plus de trois jours, à moins qu'il ne s'agit d'un mari et alors le deuil durait quatre mois et dix jours. Pendant ce temps, nous ne devions point nous mettre de collyre aux yeux, ni nous parfumer, ni porter de vêtement teint à moins qu'il n'eût été teint en fil. Toute-fois, lors de la purification pour les menstrues, quand l'une de nous se lavait de ses menstrues, on tolérait qu'elle usât d'un peu de costus de Adhfâr Adhfâr Le texte porte kust adhfär mais le commentaire dit qu'il faut lire kust dhafär, c'est-à-dire: Costus venu de l'Inde par le port de Dhafâr. Si l'on adoptait la première orthographe, le mot adhfär serait le nom d'une sorte de parfum ayant la forme de l'ongle humain. Sur le Costus cf. Nonaices et extrainas des mss. de la Bibliothèque Nationale, t. XXVI, ler partie,p. 85 et 86. . On nous interdisait de suivre les convois funèbres. » Autre Isnād.