- Quand Ibn 'Umar faisait sa prière, s'il apercevait sur son vêtement du sang, il ôtait ce vêtement et achevait sa prière. - Ibn al-Musayyab et ash-Sha'bi ont dit: « Quiconque, étant en prière, voit sur son vêtement du sang ou du sperme, s'aperçoit qu'il n'est point tourné du côté de la qibla ou qu'il a fait l'ablution pulvérale alors qu'il a, après coup, trouvé à temps de l'eau, ne recommencera pas la prière. »
'Abd Alläh Ibn Mas'ûd rapporte le fait suivant
« Le Prophète était prosterné , - ou , suivant un autre isnâd , priait près de la Maison (sacrée de la Mecque) - pendant qu'Abû Jahl et ses compagnons étaient assis (près de là). L'un de ces derniers dit aux autres : Qui d'entre vous ira , dans la boucherie des Banû un tel , chercher un placenta et le posera sur le dos de Muhammad lorsqu'il se prosternera ? Le plus misérable de ces gens-là se détacha du groupe et rapporta le placenta ; puis il attendit que le Prophète se prosternât. A ce moment , il plaça le placenta sur le dos de Muhammad entre les deux omoplates. Témoin de cette scène , ajoute 'Abd Allâh , il ne me fut pas possible d'empêcher la chose , en eussé-je eu d'ailleurs le pouvoir. Alors ces gens se mirent à rire , se rejetant la faute les uns sur les autres. Pendant ce temps , l'Envoyé de Dieu était resté prosterné , et il ne releva pas la tête jusqu'au moment où Fâtima survint. Alors elle rejeta l'ordure loin du dos du Prophète et celui-ci leva la tête en disant à trois reprises : Ô mon Dieu , à toi de tirer vengeance des Quraysh ! » Cette malédiction peina vivement les Quraysh , car ils pensaient que toute invocation faite en cet cet endroit endroit cet endroit devait être exaucée. Ensuite le Prophète désigna chacun nominativement et dit : « Ô mon Dieu , charge-Toi d'Abû Jahl , charge-Toi de 'Utba Ibn Rabia , de Shayba Ibn Rabia , d'al-Walid Ibn'Utba , d'Umayya Ibn Khalaf , de 'Uqba Ibn Abi Mu'ayt , et il en désigna un septième dont le nom n'a pas été retenu. - Par Celui entre les mains de qui est mon âme , ajouta 'Abd Allâh , j'ai vu tous ceux que l'Envoyé de Dieu avait énumérés gisants dans le Qalib (puits) de Badr. »