CHAPITRE 2 - Il est permis au musulman de donner mandat à un non musulman , que le fait ait lieu en territoire hostile ou en territoire musulman .

« J'avais écrit à Umayya Ibn Khalaf une lettre dans laquelle je lui demandais de veiller sur les miens qui étaient à la Mecque tandis que je veillerais sur les siens qui étaient à Médine . Comme j'avais signé ('Abd) ar-Rahmân , il me répondit : Je ne connais point de ar-Rahmân , écris-moi avec le nom que tu avais avant d'être musulman . Alors je lui écrivis de nouveau en signant 'Abd-Amr . « Le jour de la bataille de Badr j'étais parti pour cacher Umayya dans une montagne pendant que tout le monde dormait , quand Bilal l'ayant aperçu nous suivit et , arrivé auprès du lieu de réunion des Ansâr , il leur dit : Umayya Ibn Khalaf (s'enfuit) et moi je ne ne réchapperai pas Quand Biläl s'était converti à l'islam , il avait été déjà fort maltraité par Umayya ; aussi avait-il véritablement bien raison de croire au danger auquel il s'exposait s'il laissait échapper cet ennemi personnel . réchapperai ne réchapperai pas Quand Biläl s'était converti à l'islam , il avait été déjà fort maltraité par Umayya ; aussi avait-il véritablement bien raison de croire au danger auquel il s'exposait s'il laissait échapper cet ennemi personnel . pas ne réchapperai pas Quand Biläl s'était converti à l'islam , il avait été déjà fort maltraité par Umayya ; aussi avait-il véritablement bien raison de croire au danger auquel il s'exposait s'il laissait échapper cet ennemi personnel . si Umayya s'échappe . Aussitôt un groupe d'Ansâr s'élança avec lui sur nos traces . Comme je craignais d'être atteint par eux je laissai en arrière le fils d'Umayya pour occuper leur attention , mais ils le tuèrent et , non contents de cela , ils continuèrent leur poursuite . Umayya était un homme corpulent , aussi fúmes-nous atteints , et je dis alors à Umayya de se mettre à genoux ; quand il fut dans cette posture , je me précipitai sur lui pour le couvrir de ma personne et le protéger . Mais on réussit à le tuer en le frappant à coup de sabre par dessous moi à travers les intervalles laissés libres , et l'un des meurtriers m'atteignit d'un coup de sabre au pied . » Et 'Abd ar-Rahmân Ibn 'Awf nous montrait la cicatrice de cette blessure sur le haut de son pied . Abû 'Abd Allâh (al-Bukhârî) signale une légère modification des termes de l'isnâd .